Les demandes anticipées d’aide médicale à mourir sont permises pour une certaine catégorie de patients.
Il est désormais possible pour les Québécois atteints d’une maladie conduisant vers la démence de donner d’avance leur consentement à la procédure.
Le neurochirurgien et président de l’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité, Georges L’Espérance, s’en réjouit.
Les demandes anticipées s’appliquent uniquement aux patients qui perdront la capacité de décider par eux-mêmes en raison de diagnostics comme l’alzheimer ou la démence à corps de Lewy.
Ces personnes pourront déterminer à l’avance à partir de quel degré de détérioration de leur état elles souhaitent recevoir l’aide médicale à mourir.
Un proche pourra ensuite signaler à l’équipe soignante le moment où ce seuil lui semble atteint, détaille le Dr L’Espérance.
Deux professionnels devront constater que les critères établis préalablement par le patient sont remplis avant de dispenser l’aide médicale à mourir.
Auparavant, ces soins de fin de vie étaient réservés aux gens atteints d’une maladie grave et incurable capables de donner leur consentement au moment de les recevoir.
En Gaspésie, entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024, le CISSS a reçu 60 requêtes d’aide médicale à mourir.