L’Association québécoise des consommateurs industriels d’électricité demandait à la Régie de l’énergie de rendre invalide, inapplicable et inopérant le décret portant sur les critères d’évaluation pour l’appel d’offres de 450 mégawatts d’énergie éolienne.
En présentant leur argumentaire à la Régie de l’Énergie, les consommateurs industriels d’électricité voulaient que le gouvernement ne puisse lancer de nouveaux chantiers énergétiques que lorsque le Québec se retrouverait en situation de pénurie ou de déficit énergétique.
En plus d’avoir eu pour conséquence de bloquer le lancement de l’appel d’offres de 450 mégawatts et de fragiliser le secteur manufacturier éolien de la région, une décision favorable aurait eu pour effet de réduire la capacité d’intervention du gouvernement sur le développement des filières énergétiques.
Le directeur du Technocentre éolien, Frédéric Côté, s’attendait à cette position de la régie mais s’en réjouit tout de même :
La régie vient ainsi régler une question idéologique portant sur les choix de la société québécoise :
La requête aura fait retarder d’environ 2 mois le lancement de l’appel d’offres. Il serait surprenant, selon le technocentre, que la question soit soumise à un autre tribunal.