L’Association québécoise de l’industrie de la Pêche comprend les travailleurs d’usine de manifester leur mécontentement, mais croit que Marinard a fait ce qu’il pouvait dans la situation actuelle.
Le directeur de l’organisme trouve déplorables les pertes d’emplois et demande aux gouvernements de trouver des alternatives pour aider les travailleurs.
Ces derniers croient que Marinard a mal géré ses opérations causant ainsi les mises à pied.
Pour sa part, Jean-Paul Gagné explique que le problème, c’est qu’il n’y a pas suffisamment de crevettes pour faire fonctionner l’usine qui n’a plus d’approvisionnement de la part des pêcheurs :
Le directeur de L’AQIP avoue cependant que les usines de L’Anse-au-Griffon et celle de Matane continuent à transformer de la crevette puisqu’elles reçoivent toujours des cargaisons de crevettes.
Jean-Paul Gagné précise que l’incertitude plane toujours sur la prochaine saison et qu’il faudra attendre le rapport scientifique de Pêche et Océans à la fin octobre pour la suite des choses.