La CSN dénonce une fois de plus les conclusions du pacte fiscal qui limite le pouvoir de négociations des employés municipaux.
La CSN s’inquiète des dispositions qui pourraient s’y retrouver et qui visent à revoir le processus de négociation collective.
Le corps syndical craint l’application du droit de lock-out ou de décrets, comme l’affirme le président de la section régionale de la CSN, Jacques Mimeault :
Aux yeux de l’organisation, le gouvernement a ouvert une énorme brèche, en septembre, en proposant aux municipalités, un pouvoir de négociation accru avec leurs employés en échange d’une compression annuelle de 300 millions de dollars dans les transferts.
La CSN amorce donc une tournée de ses membres, pour les mettre sur un pied d’alerte, avant le dépôt du projet de loi :
Le président de la section régionale de la CSN, Jacques Mimeault, note que le pacte fiscal vient saper le rapport de force des travailleurs et inciter l’employeur à négocier de mauvaise foi puisqu’il pourrait avoir le dernier mot.
En Gaspésie, l’entente entre Québec et les municipalités touche 262 travailleurs.
Journaliste: Gilles Philibert