Le Mouvement Action chômage de la Gaspésie espère un coup de barre du gouvernement fédéral en matière de refonte de l’assurance-emploi
Le groupe de défense des chômeurs de la région tente de convaincre Ottawa de modifier quelques règles qui sortiraient de la précarité les prestataires.
Le mouvement revendique une hausse du taux de prestation de 55 % à 70%. Le groupe veut aussi que le nombre d’heures minimal pour être admissible à des prestations passe de 420 heures à 350 heures. Également, que la période minimale soit fixée à 13 semaines, pour faciliter l’accès aux travailleurs à temps partiel.
Nadia Mongeon, coordonnatrice du Mouvement Action chômage, s’adresse à la députée libérale Diane Lebouthillier et bloquiste Kristina Michaud pour qu’elles portent les doléances du groupe à la Chambre des Communes.
Le mouvement dit avoir confiance que Diane Lebouthillier soit en mesure de bien représenter les chômeurs de la région.
Nadia Mongeon convient néanmoins que quelques récentes modifications ont été bénéfiques en Gaspésie : l’uniformisation des 420 heures, le retrait de la semaine d’attente et le dernier relevé emploi qui fait maintenant foi de tout.