Corrigé et rectifié
Erratum Une erreur s’est glissée dans cet article relativement à l’obligation de M Mario Crousset de rembourser le montant de plus de 22,000 $. M. Crousset n’a pas a rembourser ce montant. Il s’agit d’une erreur d’interprétation. Radio Gaspésie s’excuse des inconvénients que cette erreur a pu causer.
Le président de Kwatroë Consultant, Mario Crousset, est radié de l’Ordre des ingénieurs du Québec pendant 20 semaines.
Il a été reconnu coupable d’avoir contrevenu au Code de déontologie des ingénieurs, en faisant l’usage de procédés malhonnêtes ou douteux.
Les faits reprochés à Mario Crousset ont été perpétrés il y a près de 10 ans, en 2009, alors qu’il a accepté de payer des factures pour des services professionnels fictifs, qu’il a ensuite facturés à la firme Roche.
L’enquête a révélé que cet argent a ensuite servi au financement de partis politiques. Le montant s’élevait à plus de 22,000 $.
Dans la divulgation de la preuve, on apprend que le consultant, Martin Lapointe, de la firme Roche a appelé Mario Crousset pour lui expliquer qu’il avait trop facturé Roche. Conséquemment, il lui demandait d’adresser deux factures à Kwatroë qui devaient ensuite être refacturées à Roche.
On lui reproche également de ne pas s’être retiré de l’opération lorsqu’il lui est apparu évident qu’aucun service n’avait été rendu en lien avec les montants facturés.
Mario Crousset a fait appel de la sanction en expliquant qu’on lui imposait une trop grande responsabilité morale. L’accusé évoque n’avoir jamais été au courant qu’il se jouait un stratagème au moment où Martin Lapointe lui a demandé de procéder à la facturation.
Au final, le Tribunal des professions a statué le 6 septembre que la fourchette de sanction imposée était raisonnable et que Mario Crousset n’a pas réussi à démontrer le contraire. L’appel a donc été rejeté et la sanction est maintenue.