Les agents de la paix en service correctionnels se sont rassemblés jeudi dernier à New Carlisle.
Sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, les agents de la paix en services correctionnels du Québec ont décidé d’augmenter la pression en appui à leur comité de négociation national. La semaine dernière, ce sont ceux de Percé et de New Carlisle qui ont décidé de se faire entendre lors d’un rassemblement qui a eu lieu jeudi dernier devant le centre de détention de New Carlisle.
Tout au long des prochaines semaines, des moyens de pression similaires auront lieu dans d’autres établissements.
Alors que la partie patronale a fait connaître ses demandes en juin dernier à Trois-Rivières, la négociation ne s’est réellement entamée qu’au début de l’automne dernier. Bien que les pourparlers progressent, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec souhaite quand même entreprendre des moyens de visibilité afin de démontrer à l’employeur la détermination des syndiqués à obtenir une bonne convention collective.
La négociation actuelle porte sur des enjeux majeurs, selon le syndicat. Après avoir mené un processus de consultation de ses membres, le syndicat a été en mesure de dresser une liste de priorités.
Parmi celles-ci, se retrouve entre autres la santé et la sécurité du travail. Augmenter le nombre d’effectif contribuerait à améliorer la sécurité, selon le syndicat.