Deux discours contradictoires entre la direction du CSSS du Rocher-Percé et le Syndicat des infirmières, au sujet du climat de travail.
Le SIIIEQ maintient sa position et affirme que les employés du CSSS du Rocher-Percé n’osent pas parler de leur situation par peur de représailles de la direction. En parallèle, certains employés de l’établissement se mobilisent et affirment le contraire sur les médias sociaux.
Rappelons que la semaine dernière, un article des journaux de Québec et Montréal décriait l’embauche de proches de la directrice Chantal Duguay dans l’établissement de santé. Dans cet article, la présidente du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est du Québec, Micheline Barriault, décrivait un climat de terreur au CSSS du Rocher-Percé.
Vendredi dernier, son regroupement a émis par voie de communiqué une confirmation de cette position, stipulant que des travailleurs ayant partagé l’article en question sur les réseaux sociaux avaient été convoqués par la direction et menacés d’avis disciplinaires.
Le directeur des ressources humaines du CSSS du Rocher-Percé, Gervais Marcoux, tient un tout autre discours :
En parallèle, une série d’employés du CSSS se mobilisent sur les médias sociaux, en support à la direction de l’établissement. Ils publient une photo de leur carte d’identification d’employé et ils écrivent pourquoi ils sont fiers de travailler à cet endroit.