Le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie entend améliorer le délai de traitement pour les personnes atteintes d’une crise cardiaque.
L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux a rendu publique la semaine dernière une étude qui démontre que la région se classe dernière au Québec, pour ce qui est du délai recommandé pour recevoir un traitement de fibrinolyse.
Le temps maximum prescrit par l’organisme est de 30 minutes à partir du moment où le patient arrive à l’hôpital alors qu’en Gaspésie il est de 42 minutes.
Le directeur médical des services préhospitaliers, Michel Roy, explique que le temps peut être amélioré si un patient est pris en charge par les ambulanciers et qu’un électrocardiogramme est envoyé à l’urgence rapidement. D’ailleurs selon lui, les délais sont déjà plus courts, que lors de l’étude, en raison de l’amélioration de la technologie.
L’étude démontre aussi que seulement la moitié des victimes de crise cardiaque en Gaspésie reçoivent le médicament fibrinolyse pour dissoudre le caillot de sang qui cause l’infarctus.
Michel Roy explique cette situation est liée à l’état et l’âge du patient.
Le directeur médical des services préhospitaliers précise aussi que la fibrinolyse n’est généralement pas administrée à des victimes d’infarctus lorsqu’elles sont en soins palliatifs et en fin de vie.