La Fédération des chasseurs et pêcheurs dénonce le fait qu’il puisse être possible d’exploiter de façon industrielle des réserves fauniques.
Les réserves fauniques du Québec n’ont droit à aucun statut de protection particulier. En ce sens, des compagnies comme des pétrolières peuvent librement exploiter des ressources naturelles dans les réserves fauniques du Québec, ce que déplore ouvertement la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, la FédéCP.
Deux réserves fauniques de Gaspésie sont en effet entièrement couvertes par des permis d’exploitation détenus par des compagnies pétrolières privées.
C’est le cas de la réserve Chic-Chocs et de la réserve faunique de Matane qui représentent 2 400 km² du territoire gaspésien.
Il est possible de pratiquer la pêche, la chasse, mais aussi la randonnée, l’observation de la faune et différentes activités de plein air sur ces territoires.
Selon la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, ces activités seraient difficilement compatibles avec des explorations pétrolières.
La FédéCP considère que le gouvernement devrait s’assurer que ces territoires soient dédiés à la conservation et à la mise en valeur de la faune et de ses habitants dans une perspective de développement durable.
Au total, quatre réserves fauniques au Québec ont été ciblées par des compagnies pétrolières privées. Outre, celles de la Gaspésie, on compte la réserve de Rimouski et celle de Portneuf.