La Santé publique de la Gaspésie et des Îles salue l’initiative des consultations publiques sur le changement d’heure.
Le gouvernement Legault a annoncé, mardi, la tenue d’une consultation publique sur la possible abolition du changement d’heure dans la province. Pour le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, il allait de soi de consulter la population sur le sujet :
En moyenne, le corps humain met environ une semaine à synchroniser son cycle circadien – son horloge interne, si on veut – à un nouvel horaire. Si les conséquences sont généralement modérées, elles peuvent toutefois être plus importantes. Le Dr Yv Bonnier-Viger, médecin spécialiste en santé publique, explique que l’impact du changement d’heure sur la santé est bien réel :
Actuellement, au Québec, on avance l’heure à chaque deuxième dimanche du mois de mars, et on la recule à chaque premier dimanche du mois de novembre, à 2 h du matin. Cette pratique est née à l’époque de la Première Guerre mondiale pour permettre les économies d’énergie en maximisant le travail des ouvriers lors des périodes d’ensoleillement.
Selon le docteur Bonnier-Viger, la consultation publique sur l’abolition du changement d’heure est tout à fait pertinente :
Les Québécois sont donc invités à remplir un questionnaire en ligne, sur le site consultation.quebec.ca, d’ici au 1er décembre 2024. Des mémoires pourront aussi être déposés auprès du gouvernement Legault.