L’industrie forestière de la Gaspésie pourrait être touchée davantage que d’autres régions du Québec par la crise du bois d’œuvre.
Depuis vendredi, une plainte a été déposée par les États-Unis contre le Canada. Elle allègue que notre industrie bénéficie d’aide gouvernementale qui constitue une concurrence déloyale pour le marché américain.
Selon l’économiste du Conseil de l’industrie forestière du Québec, Michel Vincent, les entreprises de la Gaspésie, comme celles du reste du Canada, devraient subir une surtaxe de 25 % sur leur vente de bois effectuée aux États-Unis.
Cependant, il explique que la région serait touchée plus durement que d’autres.
Selon les chiffres obtenus par le député de Bonaventure et porte-parole de l’opposition officielle en matière de forêt, Sylvain Roy, il y a près de 1200 emplois en jeu en Gaspésie.
Les deux intervenants estiment que le seul moyen d’éviter des pertes d’emplois et des fermetures d’usines est que le fédéral intervienne. Le gouvernement doit mettre en place un programme de garanties de prêt pour les entreprises touchées afin de payer la surtaxe imposée, le temps que le litige se règle.