L’Union des municipalités du Québec considère maintenant les partenaires forestiers américains comme étant sensibilisés aux spécificités du régime forestier québécois.
Des représentants du regroupement sont de retour d’une mission à Washington, organisée alors que le conflit sur le bois d’œuvre n’est pas encore réglé.
Du 14 au 16 mai, les participants ont convenu de la nécessité pour les deux pays de parvenir à un nouvel accord négocié sur le bois d’œuvre, qui respecte les intérêts des communautés des deux côtés de la frontière, plutôt que de laisser les tribunaux trancher.
Des entretiens avec une dizaine de décideurs stratégiques américains ont permis de démontrer que la demande pour le bois du Québec est bien réelle aux États-Unis.
Les membres de la délégation ont profité de leur séjour dans la capitale américaine pour rencontrer les dirigeants de la U.S. Lumber Coalition et de la National Association of Home Builders, de même qu’une demi-douzaine d’élus du Sénat américain. Ils ont aussi fait le point avec des représentants de l’Ambassade du Canada et du Bureau du Québec à Washington et échangé avec des journalistes canadiens et américains basés à Washington.
Pour le représentant de l’UMQ et maire de Drummondville, Alexandre Cusson, ce genre de mission, où les différents points de vue sont expliqués, peut favoriser l’émergence d’une entente.