Un biologiste prétend que Gastem s’est dotée de normes plus sévères

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Gastem serait allé au-delà des exigences environnementales afin de s’assurer que son projet limitait les impacts sur l’environnement.

C’est ce qu’a affirmé le biologiste Jean-Sébastien Bernier de la firme Biofilia, qui répondait ce matin aux questions de l’avocat de Gastem, dans le cadre du procès qui s’est amorcé mardi à New Carlisle.

Biofilia était chargée d’identifier les contraintes environnementales du site choisi à Ristigouche-Sud-Est afin de déterminer précisément l’endroit où le forage aurait le moins d’impact sur l’environnement.

Un premier rapport sommaire a été rédigé en 2011, mais à la lumière des recommandations de la firme, Gastem a demandé un second rapport.

En 2012, Biofilia a déterminé que les eaux souterraines ne se dirigeaient pas vers les puits des 3 résidences à proximité du site de forage, ce qui limitait ainsi les impacts d’un possible écoulement souterrain vers les sources d’eau potable. Des fossés ont aussi été aménagés afin que l’eau de surface soit redirigée vers des zones non sensibles sur le site de travail de Gastem.

Avec la présentation de son témoin aujourd’hui, Gastem tente de démontrer qu’elle a pris des mesures de sécurité supplémentaires à ce qui lui était exigé, tel qu’une étude approfondie sur le milieu naturel. Le président fondateur de Gastem, Raymond Savoie :

 

L’étude de la firme a cependant déterminé que les formations géologiques poreuses étaient susceptibles d’être contaminées en cas de déversement de surface.

Des mesures ont été mises en place afin de limiter ce problème dont un système de contrôle de l’érosion sur le site. Ce système devait assurer que le ruissèlement des eaux de surface était dirigé vers des bassins de décantation. Il s’agissait de mesures volontaires.

Biofilia a aussi déterminé que la plaine inondable de la rivière se trouvait à l’est, donc en direction opposée de la plateforme de forage.

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