Au terme de la session parlementaire de cet automne, la députée de Gaspé Méganne Perry Mélançon dresse un portrait des principaux dossiers qui ont retenu son attention. Au menu: la crise du logement, la détérioration de la route 132 ainsi que la loi contre les hydrocarbures.
Concernant la crise du logement, elle juge que tant que ce dossier ne sera pas réglé, il sera difficile d’avancer. Elle n’ose toutefois pas s’étaler sur le sujet puisque ça demeure du côté municipal de légiférer dans les projets d’habitation.
Sinon, la députée de Gaspé réitère sa demande d’instaurer un comité de concertation d’experts et d’élus sur les aléas côtiers de la 132. Elle juge que le gouvernement utilise mal ses ressources par rapport au lien routier ceinturant la Gaspésie puisque le type de travaux entrepris ne fonctionne seulement qu’à court terme dit-elle.
« On a déjà mis neuf millions dans ce tronçon en 2016. Est-ce qu’il va falloir toujours réinvestir à chaque cinq ans ou est-ce qu’on peut prendre notre temps à se concerter pour trouver des solutions durables ? », demande-t-elle.
De plus, en restant dans l’univers des transports gaspésiens, elle doute très fort que l’objectif d’un train jusqu’à Gaspé pour 2025 soit réalisable. D’un point de vue aérien, elle souhaite davantage de concurrence sur le marché pour réduire les prix très élevés des billets d’avion. « Dans un comté comme le notre loin des grands centres, le transport demeure le nerf de la guerre. Nous sommes une région avec un immense potentiel socioéconomique et en plus nous avons l’indice du bonheur le plus élevé », indique-t-elle.
Finalement à propos des énergies fossiles, Méganne Perry Mélançon rappelle que le projet de loi de son parti permet au gouvernement d’éviter de se retrouver devant la justice contre ce genre de compagnie comme ça été le cas avec Gaspé Énergies. Elle craint que la CAQ recule devant sa décision de retirer la province de ce genre d’industrie justement en raison des complications judiciaires.
Ces importants enjeux, n’étant toujours pas réglés, resteront dans la mire de la députée pour la prochaine session parlementaire qui débutera en février.