La Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine récolte un triste bilan en matière d’exode de sa population.
La région, qui réussissait à s’en tirer avec un bilan migratoire positif chez les enfants de 0 à 14 ans et chez les adultes de 25 à 44 ans, a vu son bilan tomber au rouge au cours de la dernière année. L’Institut de la statistique du Québec note que le solde migratoire était positif depuis une dizaine d’années dans ces 2 groupes d’âge.
Toutes catégories d’âge confondues, la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine affiche un taux net de migration interrégionale de 0,35 %, elle qui avait connu un solde nul ou de légers gains au cours des trois années précédentes. Outre Montréal, la Gaspésie-les Îles fait partie, avec la Côte-Nord et le Nord-du-Québec,des 3 régions qui perdent le plus d’habitants au profit des autres régions du Québec.
Les pertes sont toutefois loin d’être aussi importantes qu’au début des années 2000, quand elles représentaient plus de 1 % de sa population.
Par ailleurs, chez les 15 à 24 ans, les pertes ont atteint près de 3 %. Ce résultat fait de la Gaspésie-les Îles la région où les pertes migratoires de ce groupe d’âge sont les plus importantes.
Toutefois, il s’agit du groupe d’âge qui quitte généralement pour les études postsecondaires, ce qui est compréhensible, étant donné que la région n’offre pas de campus universitaire et présente un éventail moins grand de programmes d’études collégiales par rapport aux grands centres.