Malgré les inconvénients pour les parents, les éducatrices en service de garde affirment que les trois derniers jours de grève étaient nécessaires.
Les travailleuses en CPE de la Côte-de-Gaspé étaient près d’une cinquantaine à manifester jeudi à la halte routière de Gaspé dans le but de faire pressions sur le gouvernement afin d’obtenir une nouvelle convention collective.
La présidente du syndicat du CPE des Butineurs, Aurore Turpin, affirme que la récente offre de 20% d’augmentation salariale du gouvernement est accessible surtout aux éducatrices qui ont plus d’expérience.
Québec propose aussi d’augmenter le revenu en offrant des semaines de travail de 40 heures, ce qui est difficilement réalisable selon Aurore Turpin. Elle explique cela par la présence en continu des travailleuses auprès des enfants en CPE qui demande déjà beaucoup.
Les éducatrices ont déjà exercé 6 des 10 jours de grève qu’elles avaient votés cet été. Aurore Turpin comprend que cela peut compliquer la vie des parents, mais croit toujours que ces derniers les appuient dans leur lutte.