La fin de l’urgence pandémique annoncée vendredi par l’Organisation mondiale de la santé était la suite logique, selon le directeur régional de la santé publique, le docteur Yv Bonnier-Viger.
Le médecin qui était à la tête de l’instance régionale pendant les trois années sur lesquelles s’est échelonnée la crise sanitaire et sociale est d’avis que cette réalité fait consensus tant chez la communauté scientifique qu’au sein de la population, qui est selon lui « passée à autre chose».
Yv Bonnier-Viger espère maintenant voir la société québécoise et le réseau de la santé tirer des leçons de l’urgence pandémique, qui a exposé l’importance de la préparation vis-à-vis de tels épisodes.
Si les premiers bilans lui permettent d’affirmer que les mesures sanitaires ont été efficaces pour contenir la propagation du virus et réduire les infections, les effets sur la santé psychosociale causés entre autres par l’isolement devront être mieux considérés, mentionne-t-il.
Dr Bonnier-Viger assure que la réflexion est en marche au niveau régional et qu’un rapport sera colligé d’ici la fin de l’été, en plus de souligner que le gouvernement provincial est au cœur d’une démarche de réforme du réseau, ce qui pourrait venir corriger certaines failles exposées par la pandémie.
Globalement, la Gaspésie et les Iles ont été largement épargnées jusqu’à l’arrivée du variant Omicron, ce qui fait dire au docteur que les mesures instaurées dans les premiers mois de la crise ont eu l’effet escompté.
Collaboration CFIM