La possibilité forestière diminuerait de 1,4 million de mètres cubes de bois par année dans les zones où serait imposé un décret d’urgence pour protéger le caribou.
À l’échelle provinciale, le décret provoquerait une baisse de 4,1 % de la possibilité forestière.
C’est la conclusion à laquelle arrive le Forestier en chef du Québec, Louis Pelletier, dans une analyse qu’il vient de présenter au gouvernement Legault.
Ces calculs ont été effectués sur La Côte-Nord, l’Abitibi-Témiscamingue et le Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Les entreprises forestières qui coupent des arbres dans l’habitat du caribou dans la zone de Pipmuacan seraient celles qui subiraient le plus grand impact si le décret se concrétise.
Rappelons qu’Ottawa compte imposer un décret à Québec afin de forcer la province à protéger trois populations de caribous, soit celles de Val-d’Or, Charlevoix et Pipmuacan.