BAC obligatoire en soins de santé, la députée de Gaspé trouve l’idée dangereuse

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La députée de Gaspé trouve que l’idée de rendre le baccalauréat obligatoire pour pratiquer la profession infirmière est dangereuse en raison de la pénurie d’infirmières et aussi pour les cégeps qui offrent le DEC en soins infirmiers.

Elle ordonne à la ministre de l’Enseignement supérieur Danielle McCann de s’exprimer sur le sujet à savoir si elle songe à rendre le baccalauréat obligatoire pour les infirmières. Pour l’instant, la ministre ne semble pas avoir fermé la porte à cette idée selon Méganne Perry Mélançon. Pour sa part, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a déjà manifesté son opposition à une telle mesure.

Les cégeps sont tous unanimes : ils désapprouvent.  Si jamais le BAC devenait une réalité pour les infirmières, Méganne Perry Mélançon affirme que cette décision aurait des conséquences catastrophiques pour les cégeps en région qui risqueraient leur survie. 48 établissements collégiaux offrent la formation. La députée note aussi qu’il y a une hausse des inscriptions pour la technique dans l’Est-du-Québec.

Aussi concernant la pénurie d’infirmières à laquelle la province fait face, la jeune députée doute qu’imposer un baccalauréat puisse renverser la vapeur.

Dans un rapport publié la semaine dernière, les commissaires des États généraux sur la profession infirmière recommandent de passer par l’université pour pratiquer ce métier. La députée de Gaspé suggère une solution moins drastique, c’est-à-dire une révision du programme collégial. Rappelons qu’à l’origine, il y a une vingtaine d’années, l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec a proposé l’idée du BAC.

 

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