Six mois après avoir effectué une sortie pour défendre le train l’Amiral, le milieu touristique et politique de Gaspé et Percé demande à nouveau à Québec de donner l’heure juste sur l’avenir du train touristique.
Les yeux sont tournés aujourd’hui sur le budget déposé à Québec afin de voir si des montants d’argent seront réservés pour la réfection du rail en Gaspésie.
Particulièrement le secteur de Gaspé, afin d’assurer la poursuite des activés du train l’Amiral avec les croisiéristes d’Escale Gaspésie et éviter aussi un transfert de la locomotive et les wagons dans la Baie-des-Chaleurs.
Le maire de Gaspé, Daniel Côté, espère un signal dans le budget et refuse de laisser partir le train touristique pour la Baie-des-Chaleurs. Il explique qu’il y a un manque de cohérence au gouvernement dans le dossier entre le ministère du Tourisme et celui des Transports.
Le maire de Percé, André Boudreau, veut tout simplement une réponse claire de Québec.
Pour le directeur de la Chambre de Commerce et de Tourisme de Gaspé, Olivier Noleau, l’Amiral est essentiel pour la logistique de transport des croisiéristes qui doivent en ce moment prendre des autobus pour se diriger sur Percé.
L’Office de Tourisme de la MRC de Rocher-Percé considère le train touristique comme un incontournable dans l’offre des croisières et pour la Stratégie maritime du gouvernement du Québec. La directrice Émilie Desbois.
Pendant ce temps à Québec, le ministre des Transports, Jacques Daoust, ainsi que le ministre responsable de la région, Sébastien Proulx, refusent de commenter sur l’argent nécessaire pour un retour de l’Amiral.