La baisse du taux de chômage dans la région provoque des changements dans la méthode de calcul des prestations d’assurance-emploi qui ne sont pas à l’avantage des travailleurs saisonniers.
C’est ce qu’affirme le Mouvement action chômage de la Gaspésie.
Le taux de chômage est passé de 12 % avant la pandémie et est aujourd’hui à moins de 8%.
Donc, au lieu de 420 heures pour se qualifier à l’assurance-emploi, les travailleurs saisonniers doivent en faire 630.
Le nombre de semaines de prestations diminue aussi de 22 à 17, donc, plusieurs travailleurs saisonniers n’arriveront pas à faire une année complète avec leur prestation.
L’autre impact négatif selon Nadia Mongeon est le montant accordé qui est amputé de façon importante :
Même s’il y a des emplois disponibles en Gaspésie, Nadia Mongeon explique que les entreprises refusent souvent de les embaucher puisqu’ils retourneront à leur emploi saisonnier le printemps suivant.
Si un travailleur décroche un emploi, il aura aussi de la difficulté pour sa prochaine demande d’assurance-emploi en raison de la cessation d’emploi.