Les actionnaires de Pétrolia ont adopté le plan d’arrangement menant à sa fusion avec Pieridae à 97,5 %, mardi, lors de l’assemblée annuelle.
La Société a d’ailleurs refusé l’accès au public, à Montréal, lors de cette rencontre. Quelques manifestants ont tenté d’occuper les locaux, avant de se faire montrer la porte par les policiers. Les journalistes ont reçu la même consigne.
La porte-parole du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec, Carole Dupuis, qui a initié la manifestation devant les locaux où se tenait la rencontre, explique en quoi cette fusion est inacceptable à ses yeux.
Pour le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, Stéphane Giroux, il n’était pas du tout justifié d’empêcher les journalistes d’assister à cette importante rencontre.
Il rappelle également que les activités et décisions de Pétrolia sont d’autant plus d’intérêt public, puisque le gouvernement du Québec est le premier actionnaire.
Avec la confirmation de cette fusion, Pétrolia passera sous le contrôle de la société albertaine Pieridae Energy, qui se spécialise dans le développement de projets de gaz naturel liquéfié.
La date de clôture de cet arrangement devrait se faire dans la deuxième moitié du mois d’octobre. Il est conditionnel à l’approbation finale de la Bourse et de la Cour supérieure du Québec.