L’intégrité des parcs et des aires protégées du pays est de plus en plus menacée.
C’est ce que constate la Société pour la nature et les parcs, la SNAP, dans son 6e rapport annuel.
Selon l’organisme, les gouvernements ne reconnaissent pas la valeur économique de ces espaces protégés qui génèrent plus de 64 000 emplois à temps plein et 3 milliards de revenus annuellement.
La Société pour la nature et les parcs estime que les divers paliers gouvernementaux font preuve de relâchement dans le respect des règles de conservation dans les aires protégées.
Responsable de l’analyse des politiques en conservation à la SNAP, Alice de Swarte, indique que l’exploitation minière menace certains parcs du pays. La création de nouveaux parcs de conservation contribue également au développement économique
Dans son rapport, la SNAP note que Québec est encore loin de son engagement de créer 12 pour cent d’aires protégées au Québec d’ici la fin 2015. À 9 pour cent d’aires de conservation, cet objectif pourrait être difficile à atteindre.
Rappelons qu’en 2010, Nature Québec rendait public son projet d’agrandissement du parc de la Gaspésie afin de mieux protéger l’habitat critique du caribou.
Pour ce faire, l’organisme proposait d’abord d’intégrer au parc trois secteurs, dont un à l’ouest du mont Logan, et deux autres à l’est du parc.
De plus, Nature Québec proposait d’établir une zone tampon d’une largeur de 5 km autour du parc national de la Gaspésie. Ce projet est demeuré lettre morte.