Le président et le directeur de la conférence des élus estiment que les parlementaires devront tenir compte d’arguments laissés de côté dans le débat sur les coûts du développement éolien au Québec.
L’annonce du gouvernement de soutenir la filière éolienne avec un bloc de 800 mégawatts ne fait pas l’unanimité. Plusieurs soutiennent que les coûts engendrés pour développent l’énergie éolienne dépasse ceux de l’hydroélectricité. De plus, Hydro Québec nage dans les surplus.
Or, le président Bertrand Berger estime que Québec doit voir, dans l’énergie éolienne, les possibilités de développement économique de la province :
Le directeur général, Gilbert Scantland, note aussi que l’énergie éolienne ne doit pas être la seule à porter le blâme de la mauvaise performance d’Hydro-Québec.
Il souligne que le développement de l’énergie du gaz de schiste aux États-Unis a plombé le prix de l’électricité que vendait le Québec à ses voisins du sud.
Aussi, il note que les tarifs préférentiels offerts à l’industrie de l’aluminium ont un impact important dans la performance d’Hydro-Québec :
Le débat reprendra cet automne à l’Assemblée nationale.