En moyenne 70 % des détenus qui ont fréquenté le centre de détention de Percé ont complété leur thérapie pour contrer leur comportement d’agresseur sexuel.
C’est le 20 février 2008, il y a dix ans, après une séance d’information tendue à Cap-d’Espoir, que le ministre de la Sécurité publique de l’époque, Jacques Dupuis, confirmait la réouverture de la prison de Percé. Le centre de détention est depuis ce temps devenu le seul du genre au Québec pour traiter les agresseurs sexuels.
Ouvert en 2010, le centre a accueilli jusqu’à maintenant 559 détenus venus pour suivre un programme élaboré par le Centre intégré de santé et de services sociaux.
Selon les données recueillies entre 2010 et 2017, 82 % des détenus ont effectué les 6 premières semaines d’évaluation et 70 % des de ces derniers ont compléter la thérapie. La présidente-directrice générale adjointe du CISSS, Connie Jacques, précise les raisons de ceux qui ne terminent pas.
Au niveau des retombées économiques, le directeur des services correctionnels de la Gaspésie et des Îles, Christian Poirier, explique qu’il y a plus de 55 personnes qui travaillent au centre de détention, dont 41 agents correctionnels et une dizaine de cliniciens.
La mairesse de Percé, Cathy Poirier, précise que la réouverture de la prison de Percé amène des retombées importantes, mais qu’à l’époque, la Ville espérait que plus de travailleurs décident de demeurer sur son territoire.