Les nouveaux nés de la colonie des fous de Bassan de l’Île Bonaventure sont plus nombreux à avoir survécu cette année.
L’an dernier le taux de survie des poussins avaient chuté à seulement 8% alors que la moyenne des années précédente se situait à 75% . Cette année, ce chiffre est remonté à environ 35%.
Le directeur du Parc national de l’Île-Bonaventure et du Rocher – Percé, Rémi Plourde, explique que pour assurer le maintien de la colonie, le taux de survie des nouveau- nés doit être d’au moins 65%. Selon lui, deux phénomènes ont contribué au faible taux de survie de cette année, le mauvais temps et la rareté de la nourriture.
Habituellement les parents quittent le nid à tour de rôle pour une période maximale de 36 heures afin de trouver de la nourriture.
L’an dernier, certains fous de Bassan se sont même retrouvés sur la Basse-Côte-Nord. La rareté de nourriture a poussé les parents à quitter le nid plus longtemps et laisser à lui seul le poussin face à la prédation.
Rémi Plourde affirme que cette situation a été moins présente cette année.
Point aussi positif, la colonie, qui avait diminué de 20% entre 2009 et 2011 est en augmentation depuis l’an dernier.
Le nombre de fous de Bassan est passé de 47 à 51 mille couples.