La moitié du personnel de soutien scolaire se considère en situation de précarité.
C’est l’un des éléments qui ressort de la tournée de consultation de la Fédération du personnel de soutien scolaire. Ses représentants étaient en Gaspésie ces jours-ci afin de rencontrer quelques-uns de leurs 800 membres dans la région.
Le revenu moyen des éducatrices spécialisées, des préposés aux élèves handicapés, des concierges et des secrétaires, entre autres, est d’environ 28 000 $ par année.
La présidente du Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est-du-Québec, Anne Bernier, explique que les postes ne sont pas tous des temps pleins et que les heures varient d’une année à l’autre, et même au courant de l’année, en fonction des besoins des élèves.
Cette situation crée un problème d’attraction et de rétention de la main d’œuvre, selon le président de la fédération, Éric Pronovost.
Il ajoute que les travailleurs ont aussi l’impression d’être des numéros et de manquer de reconnaissance.
Éric Pronovost met la faute sur les coupures financières gouvernementales des dernières années.