Le commissaire aux langues officielles constate que la Garde côtière canadienne n’a pas encore compris qu’elle devait offrir un service bilingue.
Malgré les lacunes sur l’emploi du français qui ont été révélées lors de l’intervention de la Garde côtière au moment de l’échouement de l’Acadien 2 en 2008, l’organisme n’a pas modifié ses services dans les eaux canadiennes.
Dans un rapport préliminaire d’enquête dévoilé la semaine dernière, le commissaire Graham Fraser note que malgré l’engagement en 2008 de la Garde côtière d’assurer en tout temps des services bilingues à bord de ses navires, de nouvelles plaintes ont été déposées en mars 2013.
La Garde côtière avait, en effet, mis en place un protocole, après le naufrage de l’Acadien 2, pour corriger certaines lacunes au sujet de l’utilisation de la langue française. L’événement avait fait 4 morts et révélé l’existence de certaines problématiques à la Garde côtière.
Le commissaire aux langues officielles souligne que le service ne semple toujours pas être disponible dans les deux langues officielles en tout temps, dans les lieux où il y a des obligations linguistiques.
Ainsi, Graham Fraser recommande au ministère des Pêches de s’assurer qu’un nombre suffisant d’officiers bilingues soit désigné, que tous les cadres et officiers supérieurs ainsi que les commandants assurent un service bilingue sur les navires et que tout le personnel soit informé de l’obligation du ministère d’offrir des services bilingues.