L’aide médicale à mourir est appelé à être mieux comprise et ses conditions d’admission, plus élargie.
C’est ce que croit le directeur des services professionnels au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie, le Dr Claude Mercier.
Les derniers chiffres de la région démontrent qu’environ 50 % des personnes qui ont fait une demande d’aide médicale à mourir se sont vu refuser cette dernière.
L’administration de ce type de traitement est assez récente, avec seulement 18 mois depuis l’adoption de la loi. Il y a donc une période d’adaptation autant pour la population que le corps médical.
Le Dr Claude Mercier précise que l’un des enjeux importants est de déterminer si la personne est vraiment en fin de vie en raison de sa maladie.
Ensuite, le médecin traitant doit aussi évaluer quelle est l’espérance de vie du patient et déterminer le moment acceptable pour procéder au traitement, ce qui n’est pas toujours simple, selon le Dr Mercier.
Le directeur des services professionnels explique que la loi encadrant l’aide médicale à mourir aura aussi besoin de certains ajustements, avec le temps.
Jusqu’à maintenant, au moins 3 personnes en Gaspésie ont obtenu l’aide médicale à mourir.