Les 3 jours d’analyse effectuée sur les orignaux abattus en Gaspésie permettent de confirmer que toutes les bêtes sont atteintes de la tique d’hiver.
Par contre, à la lumière de ses observations, le ministère de la Faune ne peut pas déterminer si la charge parasitaire par animal a augmenté par rapport à l’an dernier.
Le ministère à procédé durant la semaine de chasse à l’évaluation de la présence de la tique d’hiver sur un échantillonnage aléatoire d’une centaine d’orignaux abattus en Gaspésie sur un total d’environ 5000.
Le ministère effectue cette opération chaque année depuis 2012.
Quant à savoir si la charge parasitaire est en croissance, le biologiste au Ministère de la Faune, de la Forêt et des Parcs, Martin Dorais note que les bêtes présentent un état variant sensiblement d’un secteur de chasse à l’autre :
La tique d’hiver demeure sur le cuir de l’animal.
Or, elle n’a pas de conséquences sur la salubrité de la viande.
La forte densité d’orignaux peut expliquer la présence de la tique d’hiver.
Lorsque les densités sont fortes, les maladies et les parasites augmentent ce qui permet, dans une certaine mesure, de réguler les populations.
Or, le ministère de la Faune n’a pas l’intention d’intervenir pour contrôler le parasite, mais continuera de documenter la situation et éventuellement, faire un projet de recherche sur le taux de mortalité liée à la présence de la tique.
Si la charge parasitaire est trop forte, elle peut entraîner la mort de l’animal.
La situation est bien documentée aux États-Unis.
Les conditions climatiques différentes de celles du Québec, par contre, empêchent d’exporter les conclusions de ces études.