Le plan de gestion 2016-2017 du sébaste maintient le statu-quo d’une allocation de 2000 tonnes pour la pêche indicatrice, alors que l’industrie réclamait une pêche commerciale minimale de cinq mille tonnes.
En fait, selon la dernière évaluation scientifique, la cohorte 2011 est égale, voire même supérieure à celle de 1980, qui supporte la pêcherie depuis plus de 30 ans.
Malgré tout, le président de la Fédération des pêcheurs semi-hauturiers du Québec, Marcel Cormier, admet qu’une réouverture hâtive de la pêcherie sous moratoire depuis 1994 serait contre-productive :
Selon l’estimation de Marcel Cormier, les petits poissons inférieurs à la taille commerciale de 22 centimètres comptent pour 65 à 70 pour cent des prises effectué par certains pêcheurs en ce moment.
Pêches et Océans prévoit que la moitié des petits sébastes nés en 2011 n’atteindront la taille commerciale qu’en 2018, puis le stade de reproduction en 2020.
Les scientifiques recommandent d’en limiter les prises accidentelles, pour en maximiser les chances de survie.